Aujourd'hui je me suis mis aux fourneaux, pour préparer un bon petit repas à mon homme. Il aime beaucoup les yakitori de So Sushi, alors j'ai décidé d'en faire, pour ma part je n'ai pas acheté de baguettes donc ce sera mangé tel quel.
Voici la procédure :
1) Verser sur des aiguillettes de poulet de la sauce soja, du jus de citron (j'ai pris du vert) et du miel.
2) Faire chauffer une minute, puissance maximum au four micro ondes, puis retourner les aiguillettes, récupérer la sauce et verser sur l'autre côté, si vous avez un pinceau de cuisine, il est encore mieux de préparer la sauce à part et de badigeonner les aiguillettes par la suite.
3) Dans l'idéal, laisser mariner une nuit (pour un repas de midi) avec de l'aluminium ou un couvercle suivant le contenant que vous avez choisi pour vos yakitori.
4) Au moment du repas, faire chauffer peu de temps à la poêle les deux côtés du poulet, en ajustant la sauce si nécessaire, et rajouter des graines de sésame, voilà c'est prêt !
Ensuite, j'ai décidé de préparer un plat asiatique, mais sans suivre de recette particulière, j'ai goûté et approuvé !
1) Dans un saladier mélanger :
Miettes de crabe
Chutes de saumon
Crevettes roses
Carambole découpée le plus possible (ou réserver les morceaux pour mettre sur le dessus du plat au dernier moment pour la présentation)
De l’échalote
Poivron (j'ai utilisé un jaune)
Un soupçon de sauce soja
De la coriandre + aneth + un tout petit peu de piment d'espelette
De la sauce pimentée à l'ail et au gingembre
2) Dans l'eau de cuisson des nouilles chinoises glisser un bouillon à la chinoise (marque Royco par exemple) dont les parfums peuvent être carotte, pomme de terre, poivron rouge, poireau, oignon,cerfeuil, champignons, graisse de poule, girofle, anis, ail, curcuma, céleri.
Vous savez comment les nouilles chinoises cuisent évidemment ? Je vous laisse Google-iser le cas échéant !
Une fois les nouilles prêtes, les mélanger avec la préparation, on peut également cuisiner des champignons (noirs de préférence pour coller au thème). Verser du lait de coco, mélanger, et le tour est joué !
Autre idée, remplacer les nouilles chinoises par du blé, du riz ou des pousses de soja.
Pour ma part j'ai également ajouté à mon plat un fenouil cuit et coupé finement.
-> Avec cela on peut boire soit du blanc, ou bien un soda pomme/litchi, du thé vert...
Cassie
The Lady
Aung San Suu Kyi |
Je vais être honnête, je suis allée voir ce film avant tout pour ma culture générale. A vrai dire, beaucoup de monde en France, je savais qu'elle a reçu le prix Nobel de la paix pour avoir su courageusement prouver son amour à la Birmanie, mais pas davantage.
Le film d'un point de vue historique nous fait part de l'essentiel des évènements, j'en ressorts plus instruite il est vrai, mais ce que je retiens du film, ce sont les émotions entre la "lady", son mari et ses enfants, et bien sûr le régime politique birman, sûrement l'un des pires gouvernements dictatoriaux oppressants au monde.
L'actrice Michelle Yeoh est vraiment incroyable, elle est totalement dans le personnage, d'ailleurs elle a appris le birman pour le rôle et visionné des vidéos de Suu pour s'imprégner de l'esprit de la grande dame concernant la gestuelle et l'attitude. Les comédiens sont très justes, la bande son nous livre entre autres la chanson "Walk On" que U2 a créée spécialement pour cette héroïne il y a une dizaine d'années, et qui est bien entendu interdite par les autorités au Myanmar...
Il y a deux jours, elle recevait chez elle notre ambassadeur pour les droits de l'Homme, François Zimeray !
Pour en revenir au film, je vous le conseille très fortement, attention aux âmes sensibles pour tout le début du film, beaucoup de sang, et évidemment des scènes assez "choc", de façon générale un TRÈS bon film, je n'y vois aucun défaut et en revanche, l'opportunité de parler de cet endroit du monde assez reculé auquel on ne pense pas forcément et qui pourtant mériterait beaucoup d'attention.
Les figurants Myanmarais ont demandé à ne pas faire figurer leurs noms au générique de clôture, par peur de représailles, la situation là bas est toujours catastrophique et le mot est faible, si vous souhaitez vous renseigner sur l'état du Myanmar il existe le site officiel du parti de Suu ou http://www.info-birmanie.org/.
Live - Reports : Agnès Obel / John Cale
Le concert du 26 octobre affichait complet, le public ne s'y est pas trompé et l'artiste a réalisé une prestation très réussie, à l'image de son univers poétique, féerique, flirtant même parfois avec des atmosphères gothiques. Le visuel n'était pas en reste, à la fois simple et recherché, de charmants jeux de lumières, qui parfois semblaient imiter des bougies aux flammes s'allongeant, suivant l'intensité procurée par la musique. Piano, violoncelle et harpe étaient les trois instruments de la soirée à accompagner la sublime voix d'Agnès Obel. Tout était harmonieux, reprenant l'album, mais également des inédites et un air traditionnel. Également des réinterprétations de certaines chansons, la harpe remplaçant le piano. Les voix des trois musiciennes se mêlent entre elles avec esthétique.
Agnès Obel est arrivée sans saluer (ce qui souleva quelques éclats de voix parmi les spectateurs surpris, je dois dire que c'était déstabilisant), mais elle s'est rattrapée tout le long du concert présentant ses chansons, remerciant son public, racontant sa journée à Angers à admirer le château et la tenture de l'Apocalypse ...
Juste avant d'interpréter sa plus belle chanson (selon moi) "Riverside", elle prévient que sa voix n'est pas au beau fixe, et que si cette dernière fait faux bond il ne faudra pas s'étonner, mais que d'habitude ça sonne très bien ! En réalité, du début à la fin du concert sa voix est pareille à celle enregistrée dans "Philharmonics", pure, à la fois sensible et puissante, capable de beaucoup de choses. Un petit problème de violoncelle est vite réglé avant un morceau et nous revoilà repartis pour cet univers cosy et feutré.
Musicalement un concert parfait, niveau ressenti j'ignore les raisons de cela, mais je reste sur ma faim. La demoiselle paraissait nerveuse, distraite et plongeait sous son piano dès la fin de chaque chanson (pour regarder quelle est la prochaine à interpréter peut être ?).Est ce notre beau théâtre angevin qui l'a intimidé ? Qui sait... !
Musicalement un concert parfait, niveau ressenti j'ignore les raisons de cela, mais je reste sur ma faim. La demoiselle paraissait nerveuse, distraite et plongeait sous son piano dès la fin de chaque chanson (pour regarder quelle est la prochaine à interpréter peut être ?).Est ce notre beau théâtre angevin qui l'a intimidé ? Qui sait... !
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JOHN CALE
Sans première partie, contrairement à ce qui était prévu. La grande salle du Chabada est réduite en ce 14 octobre, puisqu'un rideau au niveau des gradins oblige les spectateurs (en raison de leur faible nombre sans nul doute) à aller devant la scène. Un public avec autant de "soixante-huitards" que de trentenaires. Jeux de lumières sobres et classieux, bleutés.
John Cale est là, plus que jamais, avec cette voix si particulière, toujours aussi puissante, se prêtant à toute une palette d'émotions. Malgré un passé aux abus illicites et à l'age (il est né en 1942) force est de constater que l'ancien du V.U reste encore un musicien plein de vigueur, capable d'intensité dans sa qualité d'interprétation (je pense tout spécialement à "Hey Ray") .
On le sent bien présent, heureux d'être là même si peu de dialogue (de timides "thank you" ponctueront la soirée) avec son public angevin, le sourire aux lèvres il nous délivre un set d'une perfection inégalable, les univers se succèdent et ne se ressemblent pas, les compositions sont très travaillées, nous dévoilant un artiste riche de toute une somme d'influences me rappelant parfois l'esprit Bowie d'antan, un génie capable de fantaisie à tendance sautillante et joyeuse ("Satellite Walk" , "Sold Motel"), de rock à refrain entêtant ("Catastrofuk", "Helen of Troy") , de slow ("Hush" , soporifique personnellement). Le répertoire du concert tourne autour de morceaux extraits du nouvel ep "Extra Playful", et de "Black Acetate" mais également de temps plus anciens.
Un concert exceptionnel pour une amatrice du Velvet Underground mais totalement novice du parcours solo de John Cale comme moi. Je découvre avec émerveillement que Cale n'est pas que le compositeur des chansons que je préfère de Nico et du Velvet Underground ou de l'incroyable, époustouflant, imposant, somptueux "Paris 1919".
Je regrette simplement la formation rock finalement assez basique, présente sur scène (guitare/basse/batterie/claviers) et évidemment comme toute nostalgique qui se respecte, qu'une reprise du V.U n'ait été faite, mais on peut comprendre qu'après toutes ces années Cale en ait un peu assez d'évoquer cette période et préfère proposer ses propres réalisations en 2011.
John Cale ce personnage de l'histoire de la musique est toujours resté dans l'ombre de Lou Reed, à mes yeux (devrais je dire mes oreilles ?) Cale possède un vrai don de compositeur, un talent dans la recherche du détail, de l'intensité, la recherche d'une certaine perfection avec des arrangements léchés à grand renfort d'instruments "nobles", bref un artiste à la sensibilité forte et aiguisée avec lequel il faut compter plus que jamais.
Musiciens et setlist , cliquer ici.
Ma sélection YouTube de John Cale :
John Cale est là, plus que jamais, avec cette voix si particulière, toujours aussi puissante, se prêtant à toute une palette d'émotions. Malgré un passé aux abus illicites et à l'age (il est né en 1942) force est de constater que l'ancien du V.U reste encore un musicien plein de vigueur, capable d'intensité dans sa qualité d'interprétation (je pense tout spécialement à "Hey Ray") .
On le sent bien présent, heureux d'être là même si peu de dialogue (de timides "thank you" ponctueront la soirée) avec son public angevin, le sourire aux lèvres il nous délivre un set d'une perfection inégalable, les univers se succèdent et ne se ressemblent pas, les compositions sont très travaillées, nous dévoilant un artiste riche de toute une somme d'influences me rappelant parfois l'esprit Bowie d'antan, un génie capable de fantaisie à tendance sautillante et joyeuse ("Satellite Walk" , "Sold Motel"), de rock à refrain entêtant ("Catastrofuk", "Helen of Troy") , de slow ("Hush" , soporifique personnellement). Le répertoire du concert tourne autour de morceaux extraits du nouvel ep "Extra Playful", et de "Black Acetate" mais également de temps plus anciens.
Un concert exceptionnel pour une amatrice du Velvet Underground mais totalement novice du parcours solo de John Cale comme moi. Je découvre avec émerveillement que Cale n'est pas que le compositeur des chansons que je préfère de Nico et du Velvet Underground ou de l'incroyable, époustouflant, imposant, somptueux "Paris 1919".
Je regrette simplement la formation rock finalement assez basique, présente sur scène (guitare/basse/batterie/claviers) et évidemment comme toute nostalgique qui se respecte, qu'une reprise du V.U n'ait été faite, mais on peut comprendre qu'après toutes ces années Cale en ait un peu assez d'évoquer cette période et préfère proposer ses propres réalisations en 2011.
John Cale ce personnage de l'histoire de la musique est toujours resté dans l'ombre de Lou Reed, à mes yeux (devrais je dire mes oreilles ?) Cale possède un vrai don de compositeur, un talent dans la recherche du détail, de l'intensité, la recherche d'une certaine perfection avec des arrangements léchés à grand renfort d'instruments "nobles", bref un artiste à la sensibilité forte et aiguisée avec lequel il faut compter plus que jamais.
Musiciens et setlist , cliquer ici.
Ma sélection YouTube de John Cale :
Mon maxi best of Björk
Avant de commencer ce billet je me dois d'éclaircir un point : je suis depuis toujours (c'est à dire depuis le premier album fait a ses onze ans) une très grande admiratrice de Björk. Que cela soit avec les groupes (Tappi Tikarass, Kukl ou les Sugarcubes...) , les collaborations (808 State, le trio de jazz islandais Guðmundar Ingólfssonar...) ou en solo.
J'ai été une adoratrice totale, particulièrement de la période Debut - Post, pour Homogenic cela a été un véritable virage pour moi la concernant, mais je suis restée accrochée. C'est Vespertine (hormis certaines chansons) qui a commencé à m'éloigner de sa musique. Je ne l'ai plus écouté de la même manière. Plus le même regard sur son approche des choses, pour l'apprécier j'ai dû presque m'imaginer que c'était une autre chanteuse.
C'est là que j'ai senti qu'elle commençait à penser en terme de "concept album", je n'ai rien contre a priori, cela peut avoir un certain intérêt, de l'autre j'ai tendance à penser que cela revient à se fixer des barrières, à ne pas exploiter tout ce qui est exploitable et à clairement brider son sens de la création, limiter le champ de son imagination, jusqu'à en perdre l'inspiration première, la curiosité d'explorer des territoires inconnus qui viennent de nos entrailles, tout cela au profit d'une thématique autour de laquelle graviter pour se forcer à produire ou puiser tant bien que mal son inspiration.
Alors certes, il y a sensiblement un fil conducteur dans l'ensemble de son œuvre, mais l'impression que cela me donne est qu'au début la pelote était pleine et qu'à présent il ne reste plus rien (!) juste des bribes ici et là, qu'elle même a repéré et se plaît a reproduire en live lors d'improvisations ratées puisque prévisibles, tout le contraire de ce pourquoi on a été fan un jour de l'islandaise, quand les plus grands viennent à s'auto-parodier je fuis, personnellement.
Vespertine, Medulla, Volta ont clairement des atmosphères, des ambiances bien particulières et distinctes. "Vespertine" le disque de l'introspection, celui que l'on écoute chez soit au casque en buvant un café et en regardant la neige tomber, "Medulla" le disque presque totalement vocal sur le corps et la chair, "Volta" trip anthropologique/tribal ...
Chacun de ces enregistrements ont leurs pépites mais sont en très grande partie pour moi un beau, terrible gâchis pour cette artiste hors normes. Celle qui nous faisait rêver, nous transportait dans son univers a depuis quelques années freiné la cadence d'idées insolites à cause d'un manque évident d'inspiration. Quand le manque d'inspiration transforme l'évolution musicale en simple expérience thématique, l'ennui guette.
On ne peut pas reprocher à Björk sa quête perpétuelle d'évolution (si rare et que l'on regrette chez la plupart des musiciens !) qui l'amène a constamment se renouveler que cela soit en terme d'instruments, de structures mélodiques ou autres, ceci dit expérimenter pour expérimenter cela n'a plus rien d’excitant, l'émotion se fait la belle pour laisser la place a des recherches quasi chirurgicales puisque dénuées de valeurs sensorielles.
"Biophilia", le nouveau né des studios de la chanteuse démontre un paradoxe total, ou comment faire de l'expérimental avec peu de musique et juste ce qu'il faut de voix. Structures dépouillées (mais tempos improbables parfois) et voix cassée par trop d'espiègleries, les années auront eu raison de son beau parcours.
Björk a failli ne plus chanter à cause de graves problèmes de santé, des nodules sur les cordes vocales dûs à son manque de technique vocale, pendant trois ans elle réapprend à chanter d'une autre façon et se voit contrainte de se transformer en Sonia Rykiel avec cette grosse perruque rousse afin d'exprimer (par exagération) le phénomène de roussissement qu'à commencé à avoir sa vraie chevelure à cause du traitement du "candida". Fin des violons.
Après ce nouvel album nous ne pouvons que l'inciter à se reposer et se ressourcer, pour qui sait, dans une dizaine d'années nous revenir en pleine santé et inspirée que jamais ?
C'est pourquoi en attendant ce "miracle" pour elle et pour nous, je vous invite à redécouvrir les meilleures chansons de l'artiste (selon moi) en ne s'en tenant qu'aux officielles, extraites des albums, enregistrées en studio car il faut savoir qu'une multitude d'enregistrements sont disponibles suite à des fuites de studio, tout comme des remixes improbables mais brillants par un nombre incalculable de dj, des singles ne figurant pas sur les albums sont aussi à un nombre conséquent, ainsi que des live rendant une toute autre ampleur aux chansons qui en manquaient. Sans compter les musiques faites pour d'autres artistes ou encore les bandes sonores de films...
DEBUT :
5. One day
6. Come to me
HOMOGENIC :
1. Joga
2. Bachelorette
4. 5 years
5. Alarm Call
6. Pluto
VESPERTINE :
1. Hidden place
3. Pagan poetry
MEDULLA :
3. Who is it ?
4. Oceania
VOLTA :
2. Wanderlust
BIOPHILIA :
1. Crystalline
2. Nattura (édition digipack, en faveur de l'environnement en Islande, son combat depuis 2008, souvenez vous ! )
Nous reviendrons sûrement plus tard sur les morceaux moins connus du grand public ainsi que sur les lives et remixes, là aussi de belles choses à se mettre dans les cages à miel !
Tranche de vie
Réaliser avec trois métros de retard qu'on s'est fait refuser d'un groupe de musique par sms, manger des croustillons qui semblent avoir été confectionnés à la journée de la bière (pouah !), prendre du retard dans ses cours par paresse alors qu'une fois que t'étudies t'adores ça, imaginer continuer à faire ces études là (qui sont par correspondance) mais dans un autre pays en tant que "au pair" ou avec le SVE, refaire sa déco, remettre ses dreads synthétiques, dévorer honteusement deux éclairs au chocolat par pure gourmandise parce que tu es seule chez toi, avoir terminé ses droits à la MAIF en tant que jeune et donc devoir payer, se tartiner chaque matin de lotion au monoï pour avoir comme un parfum d'été en plus d'hydrater ses mains fragilisées par le froid saisonnal, ne toujours pas avoir d'interphone qui fonctionne depuis juillet (emménagement), envier les familles pour qui tout va bien et qui vont se retrouver pour noël, avoir une conversation avec une personne dans le tramway tout naturellement alors que d'habitude personne ne se parle et se fait la gueule, devoir payer plus cher parce qu'il fait nuit plus tôt, écouter un album de Patti Smith, connaître quelqu'un qui se croit hypocondriaque alors qu'il ne l'est pas, faire son arbre généalogique et découvrir ses ancêtres, voir sa grand grand mère polonaise en photo pour la première fois, recommencer des carnets d'inspirations, rater un gâteau pour la première fois et n'avoir plus que la crème anglaise pour dessert, se faire suivre à chaque fois par les garde du corps quand on va au supermarché, faire pousser des lentilles en plein novembre, se prendre pour la première fois de sa vie d'adulte une gamelle et une bien grosse qui vous pète les genoux et râpe les mains, sentir de la fumée de cigarette par la vmc et se dire que c'est bizarre pour une non fumeuse de presque apprécier, vouloir redevenir végétarienne par principe et non par goût, faire des sushis pour la première fois et les réussir, voir Tintin en 3D et Intouchables et adorer, arrêter d'écrire ici et lire ce qu'écrivent les autres.
I like : Gourmandiseries, Moon to moon, Colour me, La fille renne
Dans la catégorie cuisine, Gourmandiseries est ma dernière jolie trouvaille en date. Mise en page simple et raffinée, donnant la part belle aux photos qu'on dévorerait très vite sans se faire prier ! On y trouve de tout, du petit déjeuner à l'apéritif en passant par les bases à connaître pour les débutants et les accessoires à posséder. Un blog cuisine très complet et pratique avec des recettes très variées et équilibrées, pour tous les palais. On a véritablement l'impression de feuilleter un livre du commerce, tant de soin est apporté à l'écriture : ici vous ne trouverez pas une seule faute de français et les explications paraissent claires et concises.
Côté déco', Moon to moon est très inspirant. Le blog s'efforce de collecter des clichés d'intérieurs surprenants, dépaysants des quatre coins du globe. Tous les styles sont passés en revue : hippie/bobo, moderne/industriel, scandinave, oriental, on y trouve également des caravanes... Très peu de texte mais beaucoup de contenu photographique, au final cela ressemble assez à un Tumblr où on ne voit pas le temps passer, tant on est à chaque fois captivé par les différents univers capturés ici et là sur la toile.
Le blog Colour Me ! est tenu depuis 2008 par une jeune et jolie finlandaise de 22 ans. Elle est rousse, souriante, joyeuse, colorée ! Elles nous présente ses tenues du jour, ses achats beauté et partage quelques instants de vie. Ses looks ne correspondent pas aux miens -de façon générale- mais elle a vraiment un don pour jouer avec les couleurs, les formes, les matières ! Les photos sont toujours parfaites, bref joli minois finnois + fringues de dingues = blog à suivre façon magazine, quand le temps est tristoune, pour retrouver un peu de gaieté. Pour ma part, dans ma ville de province les gens sont tous habillés de gris, et ce sans aucune fantaisie non plus, alors de voir cette demoiselle respirer la joie et la bonne humeur, ça fait du bien aux yeux ! Pour ne rien gâcher, si comme moi vous ne comprenez pas le finnois, elle écrit également en anglais un résumé de sa note, sympa.
Pour conclure, je souhaiterais vous parler un brin du blog La fille renne, qui comme sa description l'indique nous raconte sa vie en photos, mais pas que ! Il s’agit là de la créatrice de "La boîte à monstres", elle confectionne peluches et bijoux, et ce dans un style très "kawaii", personnellement TOUT me fait craquer dans sa boutique ! Pour compléter le tableau, elle réalise de très belles photos également qu'elle expose sur son Flickr, allez y vite ! Si vous aimez les chats, les tatouages/piercings, cheveux colorés, le cinéma, les zombie walks, la musique, la photo : ce blog est fait pour vous ! Le (petit) reproche que l'on pourrait faire est juste le fait qu'il n'y ait pas de bouton "articles précédents" en bas de page, sinon rien à redire, il fait parti de mes préférés maintenant dans la catégorie "blogs blabla" de mes marques pages M.Firefox.
Le sourire, l'espoir, la solidarité, le partage.
Les petits plaisirs sont souvent ceux qui de mon point de vue ont le plus de sens car ils sont durables, normalement !
Je ne veux pas dire qu'atteindre un but ou réaliser ses grands rêves importent peu, loin de là, seulement à cette époque de l'année et en cette période de crise, nous devrions essayer de profiter de ce que l'on possède ou peut réaliser, et ne voir que les bonnes choses qui nous entourent, plutôt que de toujours pointer du doigt ce qui nous gâche l'existence, que ce soit un complexe, le prix des choses ou la politique dans le monde !
Si un peuple connaît le bonheur à partir de peu et sait voir le verre à moitié plein, il a toutes les clés en main pour vivre plus sereinement et aider les autres à aller dans cette direction. Ne pas se contenter de "peu", mais le sublimer, tout simplement.
La plupart des êtres humains qui, sur cette Terre, n'ont pas évolué dans une société moderne -où le capitalisme et la performance semblent être les uniques valeurs - se retrouvent sur certains points qui font défaut dans notre civilisation occidentale : le sourire, l'espoir, la solidarité, le partage. Méditons là dessus.
Ma première playlist
Deezer est un site internet merveilleux <3 On y fait beaucoup de jolies découvertes musicales, et pour cela ce n'est pas toujours la peine de fouiller trop en profondeur, il suffit parfois de tomber le bon jour, au bon moment, et là, en page d'accueil, à la Une du site, de charmantes pépites à vous ravir les cages à miel durant des heures.
Dernier coup de cœur en date donc, présenté par l'ami Deezer : Dillon !
Retenez bien ce nom que s'est choisit Dominique Dillon de Byington car les mélodies, elles, vous resteront bien en mémoire. Avis aux fans (dont je fais partie) de Lykke Li et consœurs, sa petite voix à la fois douce et cassée, intense et fragile est un vrai bonbon posé sur des musiques entraînantes faites de piano et d'ambiances électronico/folk mystérieuses, parfaites l'hiver pour cocooner au chaud, ambiances entre espièglerie et mélancolie.
Ensuite j'aimerais vous faire redécouvrir la magnétique Coco Sumner, plus connue sous le pseudo I Blame Coco. Pour celles qui ont raté le début de l'histoire, resituons la demoiselle. Il s'agit de la fille de Sting, qui soit dit au passage lui a transmis son amour des lignes de basses caressantes et sensuelles. La voix très singulière de Coco, grave et sans cliché s'engouffre dans des compositions pop épurées, efficaces, un air eighties, le chic en plus. Là où nombre de chanteuses seraient tombées dans la facilité, elle réussit a insuffler une intensité telle que sa dégaine, son allure si particulière, son feeling prennent vie dans sa voix pour mieux nous captiver et nous emmener dans son univers.
Pour terminer cette première playlist, rejoignons les nineties et le néo-métal / hardcore fusion de Downset qui vous réveillera à coup sûr lors de vos matins difficiles. Le groupe californien est l'un des premiers du genre à mélanger influences hip-hop et métal. Paroles souvent très critiques envers les injustices, la société et ses vices, la politique, le racisme. Un son décapant aux paroles intelligentes, si rare que cela mérite bien un peu de votre attention ...
Bienvenue !
Bienvenue sur mon blog, je suis une angevine de 28 ans, passionnée d'art (musique, photo, peinture, lecture, cinéma, cuisine ...) , je souhaite vous faire partager mes coups de cœur mais également des instants de vie (life-style, live reports, réalisations diverses, voyages, wishlists, playlists ...).
La plupart des photos ne m'appartiennent pas et il est rare que je connaisse leurs auteurs, aussi si vous reconnaissez une de vos œuvres ou que vous savez de quel artiste provient telle ou telle création, n'hésitez pas à me le signaler afin que je puisse légender l'illustration concernée.
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